Problèmes
à résoudre: 1°/Pas de BF en position phono. 2°/Déséquilibre entre gauche et droite. 3°/Presque pas d'aigus. 4°/Bruit aléatoire (plocs) sur le canal droit. 5°/Gros "clongs" dans les HP deux secondes après la mise hors tension. | ||
Cet ampli chauffe énormément, la bakélite en porte les traces. | ||
Préampli phono: 2x 12AX7 | ||
Une carte ampli par canal (7199 + EL84). | ||
Certains tubes sont d'origine. | ||
Les lampes de puissance, ici en EL84 mais de base en 6BQ5. | ||
Les jointures horizontales, signes de moulages, indiquent que ce ne sont pas des résistances en carbone agglo mais à tube de carbone. La plupart des valeurs sont largement hors tolérances, tout est à changer. | ||
Le
câblage du dessous n'est pas ce qui se fait de mieux coté esthétique. Bonne nouvelle: pas de traces de surchauffe au niveau des fils des tranfos :-) | ||
Les seuls semi-conducteurs utilisés sont ces diodes de redressement. | ||
Il n'est pas si vieux qu'on pourrait le supposer: 21 aout 1972. Etonnant pour du tube... | ||
Recherche
de la panne. Pour en faciliter la compréhension, ajout au stabilo des cheminements concernant les entrées BF. De ce coté là tout est OK à l'ohmmètre. | ||
Vérification des
tensions. Agir prudemment avec si possibles des cordons aux pointes mieux isolées que les miennes sinon c'est la châtaigne. | ||
Bingo, zéro volt en extrémité de pont diviseur! | ||
Confirmation de la panne: la 22k dédiée à la HT des 12AX7 est coupée. | ||
La coupable, en jaune sur le schéma. | ||
Optimisation du système en remplaçant les diodes D1 & D2 ci-contre par une double diode rapide. | ||
Installation de la FEP16JT sur un bout de plaque d'essais; 600V et 8A par diode ça laisse une confortable marge de sécurité ;-) | ||
Le
Dynaco fonctionnait en 110V avec une prise au format 220... --> Mise en place d'un cordon d'alim comportant des fiches américaines afin d'éviter tout futur risque de branchement direct sur le secteur Français. | ||
Mesure
des composants: au niveau des résistances c'est du grand n'importe quoi
avec des valeurs parfois différentes de 40% par rapport aux
sérigraphies. Pour les condos c'est encore pire (voir ci-contre, 157nF
au lieu de 100 sur un condo de liaison...); je commence à comprendre
pourquoi il manquait d'aigus... S'en suit une grosse hécatombe chez mes amis résistances et condos, corvée nécessaire et indispensable afin de repartir sur de bonnes bases. Pour une meilleure dissipation thermique tous les nouveaux venus seront implantés sans contact direct avec la bakélite. | ||
Avant de poursuivre, une petite
mise en chauffe de quelques heures s'impose. Constatations: énorme gain dans les basses, disparition du déséquilibre entre gauche et droite, réapparition des aigus... un son propre et dynamique ! Les plocs ont également pris la poudre d'escampette, perso j'aurais plutôt pensé à incriminer un tube. | ||
Extraction des gros condos multiples. | ||
L'opercule en caoutchouc commençait à se craqueler... | ||
Les
deux solutions les plus élégantes sont les suivantes: vider les
anciennes capsules métalliques et insérer les condos neufs à l'intérieur, ou bien
laisser les vieux condos en place et couper leurs pattes à ras pour
placer des chimiques horizontalement sous le châssis. Malheureusement mes condensateurs n'entraient pas dans les vieilles capsules et leur diamètre n'autorisait pas une insertion sous le châssis d'ou cette adaptation faite sur une plaque d'essais en époxy. Je pouvais me permettre cette hérésie vu qu'elle sera camouflée par le capot de l'ampli. | ||
Pas glop, ça chauffe dur au niveau des deux résistances de puissance soudées sous les chimiques et la feuille de plastique isolant en fond de joie. | ||
--> Ajout
d'une plaque d'époxy par dessus l'isolant dans le but de
parer à tout futur début d'incendie. A droite, nous avons la plaque d'essais intégrant les résistances de puissance ainsi que deux condos soudés en parallèle sur les broches de ceux de l'autre face (j'avais pas les bonnes valeurs sous la main donc bidouillage pour y arriver en additionnant). Les 2 résistances qui chauffent un max (grise et verte) sont implantées en périphérie. Les chimiques tiennent 105° donc ça devrait le faire. Pour indiquer les anciens repères triangle, demi-rond, cercle et carré: un coup de Tipp-Ex. | ||
La flèche rouge désigne l'un des chimiques de la photo précédente; nous avons à cet endroit une longue ouverture d'évacuation pour l'air chaud généré par les deux mémères de puissance. | ||
Après la cure de jouvence. Pour le dessert: un coup de F2 dans tous les potentiomètres. | ||
Second
test en chauffe longue durée. Aucune valeur de capacité n'a été augmentée et pourtant les basses ont encore gagné en puissance!!! les chimiques neufs auraient donc plus de ressources en énergie (plus rapides à se recharger?), la double diode rapide doit également y être pour quelque chose. Les gros "clongs" dans les HP après l'extinction de l'ampli n'existent plus :-) | ||
Les composants enlevés. | ||
Connectique arrière. | ||
Cela
ne se voit plus trop au flash mais en réalité la façade est de couleur
champagne. Sur HiFi-Box 1000: A l'écoute c'est plutôt coloré mais les Grundigs y sont sans doute pour beaucoup. La dynamique est bien présente, les basses puissantes et la largeur de scène impressionnante. Reste plus qu'à le tester sur diverses enceintes pendant les longues soirées d'hiver au coin du feu... |