L'exemple type de ce qu'il ne faut jamais faire: envoyer un ampli sans protection. Par chance, seul un coin est enfoncé. | ||
Collé à l'intérieur du capot en bois, un plan de repérage des transistors. C'est du full germanium. | ||
Sous le bois, un blindage de panzer. | ||
Au
fond, les darlingtons. Sous la plaque noire se trouvent les condos de sortie, les drivers et les transfos de ligne. | ||
C'est un ampli compliqué à démonter, il est nécessaire de dévisser à tout va et dessouder plein de câbles. | ||
Extraction de la carte d'adaptation dont tous les chimiques vont dégager. | ||
C'est tout neuf ;-) Les darlingtons de puissance sont pilotés par ces deux transfos, solution peu courante. | ||
Mesure des gros chimiques de sortie. C'est un peu en dessous de la valeur "type" mais néanmoins dans la tolérance. | ||
Tolérances en -20/+50% et datant de 1964. Les valeurs sont presques bonnes, par contre le caoutchouc est trop gonflé et craquelé pour être considéré comme fiable. Faut opérer d'urgence. | ||
Dommage qu'une cloque se soit formée dans son opercule car il est en tolérance max. | ||
Multiples perçages dans le but de faciliter l'extraction de l'opercule. | ||
Là faut mettre des gants because présence probable de PCB et autres cochonneries. | ||
Laisser un peu de goudron pour conserver quelques aspérités utiles à l'accrochage de la colle. | ||
Ecrasement des rebords à la pince multiprise puis coulage de 1cm de colle avant insertion des petits nouveaux. Prendre soin de placer les bornes négatives au niveau de la sérigraphie afin de l'avoir ensuite sur le dessus. | ||
Et voila le travail, et ça revient nettement moins cher que d'acheter des condos à vis quasi-introuvables. | ||
La modif est quasi-invisible. | ||
Le démontage de la carte préampli supérieure ne pourra s'effectuer qu'après dessoudage des fils verticaux inter-cartes. Basculer ensuite le tout vers l'avant. | ||
Changement systématique de tous les chimiques, leurs parties caoutchoutées étant en fin de vie. | ||
Zoom sur la carte inférieure. | ||
Remise en place de la carte. Inutile de préciser qu'il est prudent de prendre un max de photos de tous les circuits et connectiques avant de démonter un engin pareil... | ||
Le pire pour la fin, la carte verticale derrière la façade. Pas d'autre solution que de dessouder tous les fils. | ||
Repérage des fils en ajoutant un marquage au feutre noir, ça évite les surprises au remontage. | ||
Même topo que pour le reste: les vieux chimiques dégagent. | ||
Vérification du pont sélénium. | ||
Les quatre blocs puissance. | ||
L'étrange couleur sombre de la self n'est qu'oxydation. | ||
Remplacement des condos rouges de l'alim. | ||
Une solution originale: les transistors ne sont pas isolés sous leurs boitiers mais au niveau des blocs complets par ajout de grandes plaques de mica rectangulaires. | ||
Sur 4 fusibles, un est grillé. Les 3 autres seront également changés, uniquement par souci d'esthétique. | ||
Tout semble OK, mise sous tension et passage en mode test. Les tensions sont bonnes. | ||
Le schéma. | ||
L'arrière. | ||
Avec son fidèle compagnon à tubes. Le SV50 est un bon ampli dont les performances sont cependant un cran en-dessous de celles du SV40. |