Un intérieur bien agencé et de qualité: transfo blindé,
dissipateurs conséquents, câblage propre, circuits imprimés
double-faces. Seule ombre au tableau: présence de fluctuations aléatoires du niveau sonore. | ||
L'alim est sous la tôle du châssis, protégeant ainsi la carte préampli d'éventuels rayonnements de style ronflette. | ||
Sont
pas jolis jolis ces condos... et pour couronner le tout ils exhalent
cette typique odeur révélant au minimum une petite fuite. Va y
avoir une hécatombe chez les chimiques. Premier test à effectuer pour trouver l'origine de ma panne: mettre sous tension et appuyer un peu partout avec le pouce de façon à établir des torsions et cisaillements révélateurs de faux contacts et mauvaises soudures. Manip non concluante. | ||
Réparation à la MacGyver la sauce apprenti MacGyver: épissures semblant avoir été réalisées un soir de cuite et rebouchage de trous à l'aide d'une pate suspecte dont je préfère ignorer les ingrédients. | ||
Les impressionnants quadruples potentiomètres. Injection préventive de F2. | ||
La même chose mais présence de bornes inférieures et supérieures. | ||
Le dessous. Très bonne initiative cette sérigraphie coté cuivre. | ||
Là ils ont voulu se la jouer à la "McIntosh style". | ||
Première
étape: changement des chimiques dont certains laissent, et ce n'est pas
que de la colle, des coulures de produits chimiques. Nettoyage grossier à la bombe de nettoyant de flux qui vire sans broncher tous les résidus indésirables. | ||
tous
les chimiques de la carte de puissance ont été remplacés. Mise sous
tension et réglage des ajustables.
Les fluctuations sont toujours présentes :-( | ||
Suite des opérations: démontage de façade. | ||
Il n'y a pas une mais deux cartes superposées. La supérieure est déposée après enlèvement d'une multitude de vis et écartement en force des flancs. | ||
Le circuit inférieur, majoritairement dédié à la commutation. | ||
Il
est moche avec sa colle imprégnée de jus de condo. Bien sûr, tous les
chimiques ne fuient pas! Ce phénomène est décelable à l'odeur, il ne faut pas hésiter à y mettre le nez --> si fuite shoot gratos. Notez l'utilisation de bakélite double-face, solution rarement employée dans ce type de matériel. | ||
Certains osent le pire: épissures de la mort et ampoules fixées au mastic de vitrier pour remplacer les caoutchoucs hs. | ||
Alimentation des loupiottes: 6V AC. | ||
Elles fonctionnent deux à deux donc repérage obligatoire. | ||
Réalisation de cales de centrage en carton. | ||
Les cales ont 2 rôles: centrer les LEDs au milieu des grands trous et empêcher la colle de sortir en face avant. C'est quand même plus sympa que le mastic ;-) | ||
Adaptation du schéma que j'ai employé pour le marantz 3200. A faire en deux exemplaires, le premier pour CH1/CH3 et le second pour CH2/CH4. | ||
Câblage en l'air et isolation au pistolet à colle. Remplacement des chimiques pendant que c'est démonté. | ||
C'est-y
pas beau ? | ||
Le plus étrange c'est que tout fonctionne, la panne s'est évanouie dans la nature. C'était probablement un condo à demi-naze où une soudure louche... car je n'a pas effectué d'autres actions sur cette carte. | ||
Aller hop, à dégager. | ||
Pas besoin de pierre verte, un coup de mousse d'ordi suffit. | ||
Ampli/préampli séparables. | ||
Simple et fonctionnel. 20 à 40000Hz | ||
En bas à gauche, un connecteur permet l'ajout d'une télécommande filaire assurant la gestion des 4 canaux en étant dans son fauteuil. | ||
Panneau de contrôle. Utilisable au choix en stéréo ou en quadriphonie. | ||
SFCS: JVC's simulated four-channel system. |