Qu'ils
sont beaux ces condos cuivrés! ...dont la plupart des petits
sont malheureusement en
fin de vie. Le câblage de ce Merlaud est digne d'un ampli à tubes, on remarque d'ailleurs la présence d'une barre de masse derrière les potentiomètres. | ||
Carte préampli. | ||
L'alimentation et son transfo préhistorique. | ||
La partie puissance de la régulation est assurée par un germanium de puissance AD140. | ||
En bas, les diodes de redressement. En haut dans son dissipateur, affublé de gaines d'un autre âge, l'un des transistors de commande de stabilisation. | ||
Face à face, séparées par leurs condos de sorties HP, les cartes d'amplification. | ||
Puissance générée
par 4 transistors SFT 213 (PNP germanium 40V/3A). Graisse thermo inutile, ils ne chauffent jamais. | ||
Les gros Eurofarads sont d'avril 1966. Malgré leur âge canonique leurs valeurs restent supérieures de 10% à celles indiquées. | ||
L'une
des deux cartes de gestion des tonalités. Si après changement des chimiques la présence d'un bruit se fait entendre il faudra remplacer les résistances en carbone agglo par des couches métalliques. | ||
Même
pas peur! --> test direct sur Dittons 44 après changement de
tous
les petits chimiques. Défauts constatés: 1°/C'est faible et nasillard à droite. 2°/Dès que la position du bouton de volume dépasse midi la luminosité du voyant baisse légèrement à chaque appel de puissance dans les fréquences basses. | ||
Pour
la BF nasillarde le souci venait du vieux verni rouge utilisé pour
bloquer l'ajustable; une fois le curseur décalé de quelques millimètres
(voir
photo) tout est rentré dans l'ordre --> potar à changer. Le chimique noir de droite, tout neuf, commence à gonfler; il a pourtant été câblé dans le même sens que l'ancien qui bizarrement n'était pas déformé (coupé?) --> à remplacer en le câblant en inverse. | ||
Pour l'histoire de la luminosité baissant sur les basses à haut volume, j'ai d'abord pensé au chimique d'alim. Après l'avoir remplacé par un neuf, c'était pareil; j'ai donc remis l'ancien pour des raisons esthétiques. Ce pb doit être lié au fait que le transfo est minuscule et subit de trop forts appels de courant venant des boomers des Dittons 44. Sur de plus petites enceintes du genre Philips 22RH457 ce problème n'existe pas. | ||
Chimiques neufs everywhere. | ||
Parmi
la foule de condos utilisés sur cet ampli, seuls les gros chimiques
n'ont pas été changés. PS: J'ai oublié d'y ajouter les vieux ajustables... | ||
La pierre verte est à proscrire, la sérigraphie n'y résiste pas (testé). Faut se contenter de la bombe de mousse nettoyante. | ||
L'arrière est aux normes européennes de l'époque. | ||
Coffret en agglo recouvert d'un placage en teck. | ||
Le schéma qui m'a été fourni accompagné du dossier complet par un membre du rétro-forum. | ||
STT=
stéréo à transistors 215= 2x15W |