De
dimensions conséquentes, cet élément ne laisse pas indifférent.
L'intérieur surprend par son châssis en plastique injecté, solution
rarement retenue chez un constructeur pour l'un de ses modèles haut de
gamme. En prenant le sens horaire nous avons: le transfo et son capteur de température, le bloc puissance, les préamplis phono et circuit de commutation, et en bas la grande carte de gestion des boutons. | ||
Potentiomètres d'excellente qualité. | ||
Ces commutateurs présentent l'avantage de pouvoir être facilement remplis de F2 par l'arrière. | ||
Captage de température avec en prime une belle plaque cancérigène. | ||
Régulateurs réglables. | ||
La graisse thermique des transistors de puissance n'est même pas sèche! | ||
L'ampli
est en panne, le voyant power ne s'allume pas. Première constatation: le fusible FU501 est cramé. | ||
Le
test des diodes et transistors ne montre rien d'anormal. Un coup de multimètre sur les gros chimiques et bingo, C505 est en court-circuit. | ||
Dessoudage du coupable pour confirmation. | ||
Remplacement et vérification générale des autres éléments. | ||
Ceux-ci n'ont pas bougés, toujours à 10000µF. | ||
Voici le genre de choses que tout électronicien expérimenté remplace systématiquement: le support standard. Cet accessoire est source d'un grand nombre de mauvais contacts, et sachant que certains CI peuvent griller s'ils ont une patte "en l'air"... c'est à virer d'office! | ||
Le
dessoudage des Circuits intégrés se fait en ajoutant de la soudure sur
chaque broche puis en aspirant le tout à la pompe à dessouder. Décoller
ensuite les pattes des trous en les bougeant latéralement. Sur cet ampli, le circuit imprimé est si fastidieux à démonter qu'il est plus simple de l'écarter en force par le dessous pour facilement accéder aux soudures. | ||
Sous les drivers, les supports standards sont remplacés par des supports tulipes. | ||
Comparaison des deux versions. | ||
Carte préampli phono/ligne. Les condos gris ont des sales têtes car trop bombés à mon gout. | ||
Correction du délit de faciès. | ||
Sous
l'ampli, la carte de temporisation des HP. Vérification des lamelles du relai: RAS. | ||
Remplacement des mousses isolantes désagrégées par des pieds autocollants de routeurs Cisco. | ||
Changement de la plupart des chimiques de la carte préampli/tonalité/filtrage/commutation. Notez que contrairement à la légende, l'emploi de circuits intégrés n'est pas synonyme de qualité au rabais. | ||
Inspection
avant mise en prod. Remplissage des potentiomètres et commutateurs avec du F2. | ||
Eléments changés. | ||
Réglages en sorties HP. Attention à ne pas confondre les ajustables des régulateurs avec ceux des bias et offset. | ||
Déverminage. Il possède une telle patate dans les basses qu'il gère sans problème les Galions IV dont les boomers sont pourtant difficiles à remuer. | ||
Le châssis étant en plastique injecté, la plaque inférieure est en métal, assurant de cette façon un blindage homogène. | ||
Il est l'un des rares amplis multistandards: toutes ses entrées/sorties comportent des prises DIN et cinch, et même les prises casque/micro en face avant y ont droit. | ||
Une
foison de boutons forts utiles: Un pour le réglage des médiums. Un autre pour adapter le niveau général et donner ainsi une très grande précision au bouton de volume sur une écoute à faible intensité sonore (pratique le soir pour les voisins). Un adaptateur pour éteindre ou changer l'échelle des bargraphs. A l'écoute il se révèle, comme beaucoup d'amplis allemands, extrême dans les extrêmes et vite agressif si l'on pousse les aigus. |